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首席收藏网 > 数据中心 > MONNAIES DE COLLECTION SARL > MDC2022年6月(#9)-世界钱币

Lot:458 1620-1622年法国路易十三世像奖章 完未流通 FRANCE / CAPÉTIENS Louis XIII (1610-1643). Médaillon

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世界钱币>纪念章

EUR 150000

MDC2022年6月(#9)-世界钱币

2022-06-03 19:30:00

2022-06-04 23:30:00

完未流通

EUR 210000

MDC

成交

1620-1622年法国路易十三世像奖章

FRANCE / CAPÉTIENS Louis XIII (1610-1643). Médaillon ou Médaille artistique en Or, Louis XIII et Marie de Médicis, attribué à Guillaume Dupré ND (1620-1622), Paris.. Av. Buste de Louis XIII à mi-corps à droite, cuirassé à l’antique, drapé, avec casque de parade à panache, et lauré [en Mars], sur une sorte de fleuron. Rv. Buste de Marie de Médicis à mi-corps à droite, cuirassée et drapée, avec casque de parade à panache [en Pallas-Athéna ou Minerve].. Maz.- - Rouyer cf. XXVII/1 = BnF Paris L.2562 (bronze) = RN, 1892, p.491-496 = coll. P. Rattier (Rollin et Feuardent, 13-14 avril 1891, n° 71) = coll. B. Fillon (Rollin et Feuardent, 20-24 mars 1882, n° 165) - RN, 1990, p.232-253 [L. Smolderen - À propos de Guillaume Dupré] ; Or - 86,10 g - 46,2 x 57 mm - 12 h. . Fonte d’une grande qualité, avec de hauts reliefs reciselés par l’artiste et les champs polis. Le listel est traité différemment au droit et au revers. Unique et, plus qu’une médaille, une œuvre d’Art ! Superbe.. Cet exceptionnel médaillon (terme que nous préférons à médaille) est une fonte, totalement inédite en Or. En bronze, ce médaillon est déjà rarissime, connu uniquement, semble-t-il, par l’exemplaire du Cabinet des médailles de la BnF de Paris, formé de deux plaques de bronze réunies par un cadre en laiton muni d’une bélière. Ce médaillon en bronze a été acquis par cette institution lors de la vente du cabinet de Paul Rattier (Rollin et Feuardent, 13-14 avril 1891, n°71) et faisait anciennement partie de la collection de Benjamin Fillon (Rollin et Feuardent, 20-24 mars 1882, n° 165), aux dimensions 47 x 58 mm. C’est cette fonte en bronze qui a été représentée dans le catalogue de vente de la collection Fillon [Rollin et Feuardent, 20-24 mars 1882, n° 165], dans la Revue numismatique de 1892, p. 491-492 (gravure), ainsi que dans Les médailleurs... de Natalis Rondot, pl. XXVII n° 1.D’après H. de la Tour, Revue numismatique 1892, p. 491 à 496, la fonte du Cabinet des médailles, « d’inspiration italienne », est l’œuvre d’un artiste français ou italien et aurait été exécutée entre les années 1618 et 1623 : « D’attentives comparaisons avec les monnaies et les médailles nous amènent à la même conclusion : l’effigie qui figure sur notre pièce n’est sûrement pas antérieure à celle de l’essai de 1618, et d’autre part, elle n’est pas postérieure à 1623, car le roi est encore représenté imberbe, alors que la moustache commence à apparaître à cette dernière date, et qu’on la distingue nettement sur les bonnes épreuves de la médaille de Dupré au revers de justice. Nous ferons seulement remarquer que la physionomie de Marie de Médicis ne concorde pas du tout avec celle de Louis XIII, la reine ayant été considérablement rajeunie et idéalisée, elle n’a pas du tout la figure bouffie que lui donnent les portraits de cette époque ».Notre exemplaire, ainsi que la fonte en bronze du Cabinet des médailles, peuvent être rapprochés d’une autre médaille datée de l’année 1603, non signée et non retrouvée à ce jour, connue uniquement par une gravure en taille douce réalisée par le célèbre graveur Sébastien Leclerc (1637-1714), auteur notamment des Médailles sur les principaux évènements du règne de Louis le Grand. Celle-ci représente le buste de Marie de Médicis tourné à gauche, casquée et cuirassée, avec la légende A MIS ICI REMEDDE MDCIII (anagramme de Marie de Médicis 1603) [S. Leclerc, Monnaies et médailles..., pl. VIII n° 2].Sur cette même planche VIII n° 3, se trouve également notre médaillon ovale représentant Marie de Médicis.Pour autant que le portrait de Marie de Médicis est de toute évidence flatteur quant à l’âge de la reine-mère, nous pensons celui de Louis XIII contemporain. Le visage imberbe du roi ainsi que sa représentation au début de l’âge mur nous incitent à penser, tout comme Henri de la Tour dans la Revue numismatique 1892, que la gravure du portrait royal a été réalisée dans les années 1620 et très certainement avant 1623.Peu d’évènements peuvent se rattacher à la représentation dans les années 1620 d’un Louis XIII guerrier et d’une Marie de Médicis en Pallas-Athéna (ou Minerve), déesse de la sagesse, de l’intelligence et de la stratégie militaire, mais également symbole de la Régence. Notre médaillon est nécessairement postérieur au Traité d’Angoulême du 30 avril 1619 qui met fin aux différents entre Louis XIII et sa mère, conforté le 5 septembre 1619 par la réconciliation publique de Tours. Dans les années qui suivirent, le 24 décembre 1620, les protestants décident lors de lassemblée de La Rochelle de prendre les armes. De 1620 à 1622, une expédition militaire contre les protestants rochelais est menée. Notre médaillon pourrait alors symboliser la conduite d’une politique commune de la Reine-mère et de son fils face aux débuts de la révolte protestante à la Rochelle ? Louis XIII, en chef de guerre et Marie de Médicis, en Pallas-Athéna ou Minerve, déesse de la sagesse et de la stratégie militaire pourraient figurer l’unité du Roi et de la Reine-mère face à la menace de la religion protestante qu’ils combattent ensemble.L’auteur de notre médaillon, non signé, nous est inconnu. Certaines comparaisons minutieuses avec des médailles italiennes de la seconde moitié du XVIIe siècle faites par Henri de la Tour dans la Revue numismatique 1892, p. 495, démontrent assurément une influence transalpine. Rouyer le cite après un médaillon de Jacob Richier et indique « Fillon, dans les mains duquel nous l’avons vu, l’attribuait à un Français, étant toutefois étonné qu’un tel graveur fût resté inconnu. M. Henri de La Tour, sans se prononcer sur la nationalité de l’auteur, tient cette pièce pour -absolument italienne d’inspiration- ».Certains éléments nous permettent cependant d’avancer le nom de Guillaume Dupré comme auteur de ce médaillon : son voyage en Italie en 1612, qui « a singulièrement confirmé les tendances italianisantes et décoratives de son style » (Smolderen, Revue numismatique 1990, p. 231), ses relation étroites avec le peintre Rubens, auteur des panneaux du Cycle de Marie de Médicis (1622-1625) et dont le portrait de Marie de Médicis en reine triomphante permet un rapprochement troublant entre les deux artistes. Mais c’est principalement la qualité de la gravure, le fini de la réalisation de la fonte dont il était un spécialiste renommé et l’importance des reliefs qui nous incite à lui attribuer la paternité de ce médaillon. Notons que Guillaume Dupré était huguenot et, comme le souligne Smolderen : « Il est dailleurs permis de se demander si le huguenot Guillaume Dupré aurait pu consentir à célébrer laction entreprise contre ses coreligionnaires ». Toutefois, ce fait pourrait expliquer l’absence de signature sur notre médaillon.Guillaume Dupré (1576-1643) est sculpteur depuis 1597, formé chez son beau-père Barthélémy Prieur. Il est premier sculpteur du Roi à partir de juin 1611, contrôleur général des poinçons et effigies des monnaies de France dès octobre 1601 conjointement avec Jean Pillon, puis seul à partir de 1617. Il est également nommé vers 1629 commissaire général de l’Artillerie. Son œuvre comprend essentiellement des portraits, certaines de ses médailles sont d’ailleurs unifaces, c’est un portraitiste hors-pair, au goût marqué pour les reliefs opulents. Notre médaillon, plus qu’une médaille malgré l’événement auquel il semble rattaché, est une œuvre d’Art digne d’un des plus grands artistes de son temps. Citons encore Rouyer « [cette pièce] est jolie, exécutée avec finesse par une main bien sûre d’elle-même ; elle tient plus du bijou que de la médaille (…) on est tenté de croire que ce joyau a été fait par occasion ».Ouvrages consultés :Rondot (N.).- Les médailleurs et les graveurs de monnaies, jetons et médailles en France.- Paris : E. Leroux, 1904.La Tour (H. de).- Médailles modernes récemment acquises par le Cabinet de France. VI/. Louis XIII et Marie de Médicis.- Revue numismatique.- 1892.- p. 491-496, fig.Jombert (Ch.-Ant.).- Catalogue raisonné de l’œuvre de Sébastien Leclerc. Partie 1.- Paris : l’Auteur, 1774.Leclerc (S.).- Monnaies et médailles relatives à l’histoire de France, de Charles VII à Louis XIII.- Recueil de XI planches, XVIIe siècle.Smolderen (L.).- À propos de Guillaume Dupré.- Revue numismatique.- 1990.- p. 232-253, pl.Mazerolle (F.).- Les médailleurs français, du XVe siècle au milieu du XVIIe.- 3 tomes.- Paris : Imprimerie nationale, 1902-1904.

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